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Encore meilleur bouc émissaire que Kerviel : le contribuable !
09/10/2010 22:27
Encore meilleur bouc émissaire que Kerviel : le contribuable !
Suite au verdict condamnant Jérôme Kerviel à dédommager la Société Générale à hauteur de 4,9 milliards d’euros, la banque a voulu se donner le beau rôle. Plutôt que de faire poursuivre Kerviel par des huissiers pendant les 177 000 prochaines années, la Société Générale, magnanime, s’est dit prête à trouver un arrangement avec son ancien employé. Jamais avare de bons sentiments et surtout consciente du caractère inique de cette décision pour l’opinion publique (et donc chez ses clients), la banque avait même annoncé « qu’il n’était pas question de réclamer une telle somme ». La Société Générale est décidemment trop généreuse avec son ancien lampiste…
On pensait que l’arrogance et le dédain des ploutocrates de la Société Générale avaient atteint la limite du supportable. Mais vraisemblablement non… On vient d’apprendre que ces messieurs les banquiers ont déjà récupéré 1,6 milliard d’euros, et cela de la façon la plus légale qui soit. Les dirigeants de la banque et l’Etat se sont bien gardés de communiquer sur ce point. Au moment où on rabote les niches fiscales pour les jeunes mariés et les classes moyennes, les Français seront heureux d’apprendre que le Trésor public a offert une déduction de 1,6 milliard à une banque qui a déjà largement profité de la générosité du gouvernement depuis 2 ans.
En dépit du bon sens, l’Etat a déduit cette somme, équivalente à plus de 3 fois le coût des réductions d’impôts pour les jeunes mariés, car elle a jugé que la Société Générale n’était pas responsable de cette perte, et cela bien avant le jugement rendu mardi dernier. On peut donc se demander l’utilité d’une décision de justice si l’Etat anticipe sur le verdict…
Si ce dispositif légal prend tout son sens pour un artisan ou une PME victimes d’une catastrophe naturelle, elle paraît bien plus suspecte pour une multinationale du secteur bancaire victime de sa propre cupidité. Les artisans et dirigeants de PME sauront apprécier ce cadeau fiscal au moment où ils tentent de faire survivre leur entreprise en temps de crise.
Il est temps d’arrêter le pillage de l’économie réelle par un oligopole privé qui se croit au-dessus de tout. Il est temps que l’Etat cesse de privilégier les puissants et investisse enfin dans l’industrie et la recherche. Le contribuable n’a pas à payer les risques de la spéculation financière. La Société Générale doit rembourser les Français !
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne et président de Debout La République
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Le mythe des bienfaits de l’euro cher
09/10/2010 22:01
Une défense intenable
La ligne de défense d’Axel de Tarlé est assez basique. L’Allemagne ne souffrirait pas de l’euro cher, ce qui signifierait donc que la remontée de l’euro ne poserait pas de problème. Le raisonnement peut paraître séduisant, mais il est d’une superficialité assez incroyable pour un journaliste présenté comme un spécialiste de l’économie. En effet, la croissance du PIB de l’Allemagne pendant la décennie 2000 a été de 0.8%, une des plus faibles de l’OCDE.
Voilà donc pour les conséquences de la surévaluation chronique de l’euro. Et encore, l’Allemagne atteint ce résultat grâce à une bonne spécialisation industrielle (l’automobile haut de gamme et la machine outil) où la concurrence asiatique n’est pas présente et où les délocalisations sont très limitées. Il est donc totalement abusif de dire que l’Allemagne profite de l’euro cher. On imagine le niveau de sa croissance si sa spécialisation industrielle n’était pas aussi favorable…
La réalité de l’euro cher
Bien sûr, comme le souligne le journaliste, cela profite à ceux qui prennent leurs vacances en dehors de la zone euro, mais il s’agit d’une toute petite minorité. En revanche, cela est une calamité pour les industriels qui se battent avec des concurrents asiatiques, ou même étasuniens, britanniques ou d’Europe de l’Est. Ce n’est pas pour rien que la production automobile de Renault et PSA en France est passée de 3,3 millions de véhicules en 2005 à seulement 1,7 millions en 2009.
Ce n’est pas pour rien non plus qu’Airbus a décidé d’augmenter la part de ses composants en provenance de la zone dollar pour se protéger de la surévaluation chronique de l’euro. La réalité de l’euro cher, ce sont des délocalisations, des suppressions d’emplois et une pression supplémentaire à la baisse sur les salaires pour les emplois industriels. Il faut être aveugle ou alors refuser de voir la réalité pour le nier, comme le font malheureusement la majorité des politiques ou des médias.
Le laisser-faire européen
D’ailleurs, la plupart des pays cherchent à agir pour éviter d’avoir une monnaie surévaluée. Le Japon et la Suisse interviennent massivement pour freiner l’appréciation de leur monnaie. La Chine maintient un cours bas pour son yuan, sans que cela ne freine en aucun cas son ascension économique, malgré une consommation colossale de matières premières achetées au prix fort. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Suède ont utilisé la dépréciation monétaire pour relancer leur économie.
Comme le note Le Figaro, il n’y a que la BCE pour refuser de voir les conséquences d’une monnaie surévaluée et laisser le cours de leur monnaie balloter par les humeurs du marché. Ses partisans ont eu le nez creux d’utiliser l’adjectif « fort », porteur de valeurs positives qui sous-entendent que la surévaluation d’une monnaie pourrait être une bonne chose. Dans la réalité, l’euro est une monnaie chère, aujourd’hui surévaluée de 25 à 40%, qui est un boulet pour notre économie.
Laurent Pinsolle
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L'imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, pour un islam de France
09/10/2010 01:20
L'imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, pour un islam de France
Une vision moderne, pour une nouvelle religion
Il n'est pas commun, l'imam de la mosquée de Drancy : Hassen Chalghoumi, vient de sortir un ouvrage dans lequel il dévoile certaines appréhensions, sur le devenir de l'islam en France.
Sobrement intitulé Pour l'islam en France, le livre dénonce les risques d'islamisation dans le pays. Déjà connu pour ses positions contre la burqa, Hassen Chalghoumi étrille tout ce qui stigmatise la religion musulmane et lui donne mauvaise presse : le voile intégral, l'excision, les mariages contraints ou encore l'UOIF, l'union des organisations islamiques de France. L'imam vit toujours sous protection de gardes du corps depuis qu'il a donné un avis étonnant farouchement opposé à la burqa.
Un islam moderne, modernisé
Dans une interview accordée à l'Express, l'imam pose les conditions d'une cohabitation réussie : « La priorité, c'est de former des imams français. Des gens nés ici, qui ont retenu les leçons de l'école républicaine et qui sont attachés à leur patrie. L'islam n'est plus la religion des “immigrés” et des “anciens colonisés”, c'est la foi de plusieurs millions de citoyens français. » Aujourd'hui, la formation est assurée depuis deux années par la Mosquée de Paris et l'Institut catholique, mais les étudiants formés tardent encore à venir. « Mais le danger, c'est que l'UOIF est dirigée par la mouvance des Frères musulmans. Cette idéologie a fait des centaines de milliers de victimes dans le monde islamique... Autre problème : plus de la moitié des 2 000 imams de France sont nommés par des pays musulmans. Cette ingérence extérieure est incompréhensible. » Selon l'imam, l'urgence est bien de prendre position alors qu'un racisme anti-musulman monte actuellement, de là la réaction qu'il donne dans Le Parisien ! « Ce n’est pas un islam qui va légaliser le porc ou modifier le Coran ! (il sourit). C’est un islam habité par la France, qui respecte ses valeurs. L’objectif majeur est de régler la question du financement des mosquées. »
Le livre sort aujourd'hui, au Cherche-Midi, et il est coécrit avec Farid Hannache, conseiller de l'imam.
http://www.actualitte.com/actualite/21334-imam-republiquer-chalghoumi-mosquee-burqa.htm
POUR L'ISLAM DE FRANCE
de l'imam Hassen Chalghoumi.
Paru le : 09/09/2010
Résumé
Homme révolté, homme de foi, Hassen Chalghoumi veut réconcilier la France et l'islam. Cet homme libre combat le fascisme, l'intégrisme, et dérange l'immobilisme et tous les conformismes. Il soutient publiquement une loi contre la burqa, tout en critiquant certaines manoeuvres politiciennes ennemies de la liberté. Des islamistes et d'autres ont essayé de le faire taire. Depuis plusieurs mois, la mosquée de Drancy, indépendante des ingérences étrangères et des manipulations sectaires, est la cible d'agissements et de propos haineux et violents. L'imam refuse que les musulmans français soient otages du racisme et de l'islamisme. Il combat l'un et l'autre. Il lutte contre les apprentis fascistes et les escrocs islamistes. Il prêche la modération et la modernité, la tolérance et la laïcité, le rapprochement entre les différentes communautés et la promotion des cadres musulmans. Ce livre ne manquera pas de faire débat
L'auteur en quelques mots...
Hassen Chalghoumi, imam à Drancy, président de la Conférence des imams de France, est un prédicateur français diplômé en théologie à Lahore, théologien et conférencier, actif dans le rapprochement communautaire. Farid Hannache, conseiller de l'imam, est un communicant français, diplômé en sciences politiques à Alger, ancien journaliste dans plusieurs pays arabes
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Le juste échange du PS : le libre-échange des bisounours
08/10/2010 22:48
Ayant pris conscience qu’il sera difficile de défendre le libre-échange en 2012 du fait des délocalisations massives, le PS, par la voix du député européen Henri Weber, s’essaie à une forme de troisième voie entre libre-échange et protectionnisme : le juste échange. Prière de ne pas rigoler.
Des propositions en carton
Dans le monde économique merveilleux du Parti Socialiste, il y a des méchants et des gentils. Les méchants, ce sont les vilains libre-échangistes, qui en plus, font deux poids deux mesures, protègent leur marché et demandent aux autres d’ouvrir le leur. Mais, il y a des méchants encore plus méchants : les chantres d’un protectionnisme non seulement « autarcique » mais aussi « suicidaire » dans le cadre de « l’internationalisation de la chaîne de production ».
Henri Weber poursuit : « le juste échange (…) s'efforce d'intégrer ces normes (environnementales, sociales…) dans les traités commerciaux internationaux. C'est celui qui ménage des périodes de transition suffisantes, pour permettre les adaptations nécessaires des systèmes productifs et des emplois, induites par l'ouverture à la concurrence, et enrayer, dans nos pays, le processus de désindustrialisation ». Naturellement, charge à l’UE de mener ces négociations…
Et attention, « en cas d'échec des négociations sur les normes, l'UE doit mettre en place des écluses tarifaires. De même, nous devons défendre notre modèle social et ne pas hésiter à suspendre le régime des préférences commerciales à l'encontre des Etats qui ne respectent pas les normes de l'Organisation internationale du travail : interdiction du travail des enfants ; non-recours au travail forcé ; droit reconnu aux salariés de s'organiser pour négocier collectivement leur contrat de travail ».
Le protectionnisme, c’est mal
En fait, ce texte ressemble comme deux gouttes d’eau au prêchi-prêcha que les socialistes ânonnent depuis vingt-cinq ans sur le libre-échange (contrairement à ce que disaient les communistes, comme l’a montré récemment Malakine). Paradoxalement, le texte souligne que tous les pays font un peu de protectionnisme, mais au global, plutôt que d’y réfléchir, le député socialiste reprend tous les clichés les plus faciles véhiculés par les néolibéraux pour combattre toute forme de protection commerciale.
Le choix du vocabulaire est absolument délicieux. En effet, « le juste échange s’efforce d’intégrer des normes ». On imagine bien les résultats que peuvent apporter le fait de s’efforcer de la sorte. Les « périodes de transition pour permettre les adaptations nécessaires des systèmes productifs et des emplois » ne sont qu’un vocable technocratique et boisé pour évoquer le besoin de légèrement ralentir le rythme de la désindustrialisation inévitable des pays développés.
Mieux, les pays émergents doivent trembler devant la menace de « suspendre le régime des préférences commerciales » s’ils font travailler les enfants ou recourent au travail forcé. Non seulement la sanction est dérisoire mais en plus le motif (s’il n’est pas injuste), est totalement hors débat. Le problème, c’est que le SMIC Roumain équivaut à 10% du SMIC hexagonal (sans parler de l’Inde) et que sans écluse, cela va provoquer une disparition des industries de main d’œuvre occidentales.
Les socialistes n’ont rien compris
Le Parti Socialiste a définitivement oublié la classe ouvrière, lui préférant désormais les sans-papier, un choix lourd de sens. Le plus risible revient à vouloir confier à des institutions européennes dogmatiquement libre-échangistes la mise en place d’écluses en contradiction avec la « concurrence libre et non faussée ». Il est aussi pitoyable de voir repris le mythe du bienfait du commerce sur le pouvoir d’achat, sachant que les salaires ont été bien plus comprimés que les prix, du fait du libre-échange.
Bref, à défaut de montrer que le PS réfléchit à l’anarchie commerciale et à ses conséquences, ce texte montre juste qu’il réfléchit à son positionnement en vue de 2012. C’est bien le seul apport du juste échange.
Laurent Pinsolle
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Scandale Eurostar : le trouble jeu du gouvernement
08/10/2010 22:39
La décision d’Eurostar d’acquérir une dizaine de rames TGV auprès de l’allemand Siemens, aux dépens de son concurrent français Alstom et au mépris de prescriptions de sécurité très strictes, a été hier dénoncée par le gouvernement.
Mais pourquoi Eurostar a-t-il pu prendre cette décision, Eurostar qui est une filiale à 55% de la SNCF, elle-même, établissement public industriel et commercial, placé dans le giron direct de l’Etat ?
Comment l’Etat peut-il accepter, après les milliards d’euros dépensés par les contribuables français pour le réseau TGV et pour combler les déficits abyssaux du tunnel sous la Manche, sans lequel Eurostar ne pourrait pas exister, que ce dernier achète Siemens ?
L’argent du contribuable français pour créer de l’emploi en Allemagne et du chômage en France !
Et que le gouvernement ne dise pas qu’il n’y peut rien : le Président de la République n’a-t-il pas réclamé (et obtenu) l’indemnisation immédiate de clients victimes d’une panne à l’hiver dernier !
Cafouillage (malheureux) du ministère des Transports ou trouble jeu gouvernemental ?
Car, que penser des assurances informelles données par l’Etat, il y a quelques mois, sur la recevabilité technique des rames Siemens, sur lesquelles Eurostar fonde aujourd’hui sa décision. Il y a manifestement là-dessous les conséquences très directes des négociations de marchands de tapis auxquelles se livre le gouvernement dans les arcanes bruxelloises, avec trop souvent à la clé le fameux double langage (« oui » à Bruxelles, « non » à Paris), qui empoisonne la démocratie française et jette de lourdes incertitudes sur l’avenir de notre puissance économique.
Que le gouvernement s’explique donc et que le parlement joue tout son rôle en l’auditionnant dans le cadre de ses commissions spécialisées.
NDA
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